UN ROI PAR LE BARON LÉON D’HERVÉY-SAINT-DENÏS ET D. CARLO MONTELIETO
Riportiamo uno stralcio su Filangieri per invogliarvi alla lettura:
“Comme militaire et comme négociateur, il réalisa constamment, dans sa plus large et sa plus noble interprétation, cette belle maxime de son père;
— «Faire, dans la guerre, le moins de mal; dans la paix, le plus de bien possible.»
Voici l’adresse que la légion étrangère, au service du gouvernement révolutionnaire, lui fit parvenir avant de quitter la Sicile:
«A son excellence le lieutenant-général commandant en chef l’armée napolitaine, prince de Satriano.
«Général,
«La légion étrangère va bientôt quitter le sol de la Sicile. Nous tous, officiers, sous-officiers et soldats, appréciant la noblesse de vos procédés à notre égard, voulons vous témoigner la reconnaissance dont nous sommes pénétrés.
«Ménageant la susceptibilité de braves soldats, dont vous connaissiez la valeur, vous leur avez conservé, jusqu’au moment où elles ne pouvaient plus leur être utiles, les armes dont ils s’étaient dignement servis.
«Après le succès, vous avez voulu pourvoir à tous leurs besoins. Croyez, Général, que nous garderons le souvenir d’une si noble conduite et que, rentrés dans nos foyers, nous saurons la faire connaître au peuple français, juste appréciateur de ce qui est grand et généreux.
«Que ce témoignage, qui vous sera porté par nos chefs, les seuls que nous reconnaissions, parce que ce sont les seuls qui, aux jours de peine et de malheur, ne nous aient pas abandonnés, soit pour vous la juste récompense de votre digne et loyale conduite.»”