“FABRIZIO RUFFO RIVOLUZIONE E CONTRORIVOLUZIONE DI NAPOLI” scritto da Barone Von HELFERT Vol. Terzo (VIII)
(Risposta dell’impératrice alla lettera scrittale dalla madré nella prima metà di dicembre).
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Sur ce que vous avez daignée m’écrire au sujet des affaires, que puisje, hélas! vous dire! J’ai d’abord exposée à mon cher mari votre triste situation et votre souhait d’avoir un prompt secours actif, que ses troupes agissent. A ceci, chère Mère, je puis vous répondre que malgré l’attachement sincère qu’il a pour vous, mon cher Père, l’intérêt qu’il a de’ voir vos États point ruinés, if est Père, Souverain de’ Ses Sujets qu’il doit ménager. La saison si peu propice cette année, les terribles neiges empêchent d’agir, la malheureuse perte du Prince d’Orange, le choix si difficile d’un bon brave Commandant, tout ceci sont des malheureux retards agissant à présent, la campagne ne pourrait avoir de’ durée et pourrait avoir de’ mauvaises suites ce qui, au lieu de’ vous servir, pourrait devenir dangereux. Ce qu’il pourra vous donner, boulets fusils, connaissant son cœur, je suis sûre qu’il le fera avec plaisir, pour les troupes c’est impossible, premièrement il n’y en a de trop que nous puissions òter, et puis on n’en donne ici à aucune Puissance même alliée en solde. Pour ce qui regarde le parler, faire parler à Paris, à l’armée française pour leur en imposer, cela ne se peut faire que les armes à la main et tout prêt pour qu’en cas de’ refus impertinence on agisse, et nous revenons au premier cas. Mon cher mari n’a sûrement de’ canal ouverture négociation de’ paix, hormis Rastadt qui est comme chef de’ l’Empire, il voit bien qu’avec ces misérables aucune paix n’est stable, solide, mais la guerre il ne peut la faire que quand il est sûr de pouvoir la continuer avec honneur succès, et finir par les mettre en leurs bornes et aussi nous procurer à tous du repos.
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